Allman Brothers Band

Duane Allman (guitare) et son frère Greg Allman (voix et claviers) forment l'Allman Brothers Band en 1969 en compagnie de Dicky Betts (guitare), Berry Oakley (basse), Butch Trucks (batterie) et Jai Johanny Johanson (batterie). Peu après la parution du fabuleux "Live At Fillmore East" en 1971, Duane Allman se tue dans un accident de moto en octobre 1971 et l'année suivant c'est Berry Oakley qui décède à son tour (Il est remplacé par Lamar Williams) alors que Chuck Leavell rejoint le groupe en tant que pianiste. En 1976 le groupe se dissout pour se reformer en 1979. Dès lors, en dehors des membres fondateurs, de nombreux artistes se joindront épisodiquement au groupe (dont Warren Haynes et Allen Woody en 1989 avant de créer Gov't Mule en 1997). D'albums studios en tournées homériques le groupe perpétue la tradition sudiste du rock mais plane sans cesse sur lui l'ombre de Duana Allman et des deux années magiques du début de la formation.
Site officiel : http://www.allmanbrothersband.com/
Site en Français : http://homepage.mac.com/franckplaye/The_Allman_Brothers/



Live at Fillmore East (1971)

Statesboro blues
Trouble no more
Don't keep me wonderin'
Done somebody wrong
Stormy monday
One way out
In memory of Elizabeth Reed
You don't love me
Midnight rider
Hot 'lanta
Whipping post
Mountain jam
Drunken hearted boy
Excellente idée que cette récente réédition du mythique concert des frères Allman et de leur groupe au Fillmore, concert d'autant plus mythique que l'année suivante Duane devait se tuer dans un accident de moto. Enregistrés au faîte de leur gloire à New York, ils livrent là ce qui constituera un des plus grands albums live : un concentré de cohésion, de musicalité et d’énergie qui en fait aujourd'hui encore une référence. La réédition nous offre en prime des morceaux qui ne figuraient pas sur l'original pour en faire un double cd très abouti. Le blues agrémenté du rock sudiste offre un cocktail détonnant propre à l'exercice live où chacun peut prendre son tour pour exprimer son talent : cela donne des morceaux de 23 minutes (Whipping post) et même de 33 minutes (Mountain jam) En dehors de ces deux instrumentaux on retiendra surtout le fabuleux In memory of Elizabeth Reed et ses deux solis de guitare à pleurer, Stormy monday de T.Bone Walker et le formidable jeu de slide de Duane Allman sur le Statesboro blues de Blind Willie Mc Tell.



Brothers And Sisters (1973)

Wasted words
Ramblin' man
Come and go blues
Jelly jelly
Southbound
Jessica
Pony boy
Après le succès du Live At Fillmore où le blues-rock des Allman Brothers a atteint son apogée, Brothers And Sisters marque une évolution dans l'histoire du groupe qui se dirige dorénavant vers un rock sudiste beaucoup plus classique. Les guitares sont peut être un peu moins mises en valeur pour leur aspect soliste et le piano se fait très présent. Magnifique démonstartion sur l'instrumental Jessica.



Enlightened Rogues (1979)

Need your love so bad
Pegasus
Just ain't easy
Sail away
Crazy love
Try it one more time
Blind love
Can't take it with you
Excellent album dans une veine très agressive. Le duo de guitares Dan Toler et Dickey Betts fait merveille et offre ce que le groupe a de mieux depuis la mort de Duane Allman. Il n'y a pas de tubes sur ce disque mais l'impression d'ensemble et la complémentarité des titres en fait une production hautement recommandable.



Seven Turns (1990)

Good clean fun
Let me ride
Low down dirty mean
Shine it on
Loaded dice
Seven turns
Gambler's roll
True gravity
It ain't over yet
Seven Turns est l'album du comeback pour les Allman Brothers après de nombreuses expériences solos ou avec d'autres groupes. La majeure partie des compositions est l'oeuvre de Dickey Betts ce qui assure un ton d'ensemble puissant et vigoureux. Des titres comme Low down dirty mean, Shine it on ou encore l'excellent instrumental True gravity démontrent que le talent des compères ne s'est pas éteint avec les années.