Coup de maître pour le fils de Tim Buckley que cet album où se mélange l'amour, la haine et la rage, le tout dominé par une voix exceptionnelle où transparaissent toujours les sentiments. Une sensibilité à fleur de peau mais doublée d'un perfectionnisme total font de chacun des morceaux une petite merveille qui donne envie de s'asseoir et de goûter le moment présent. Aux légères guitares de Grace répondent les stances poétiques de Last Goodbye, à la voix merveilleuse de Lilac Wine répond la douleur de Lover you should've come over. Et bien évidemment il faut souligner la magnifique reprise de Leonard Cohen, Hallelujah. |