Paul Butterfield
Paul Butterfield est l'un des joueurs d'harmonica les plus doués du blues en même temps qu'un des personnages qui a attiré la jeunesse blanche américaine vers ce style. Il est né le 17 décembre 1942 à Chicago dans une famille assez aisée qui lui permit de faire assez tôt des études musicales. C'est à l'université qu'il rencontre le guitariste Elvin Bishop tandis que lui-même se spécialise vers l'harmonica. Ils écument ensembles les clubs jusque là surtout fréquentés par les noirs puis créent le Paul Butterfield Blues Band en 1964 avec la section rythmique d'Howlin' Wolf, le bassiste Jerome Arnold et le batteur Sam Lay puis ensuite le guitariste Michael Bloomfield. Tandis qu'ils enregistrent quelques titres ils sont pressentis pour jouer au Newport Jazz Festival où ils sont remarqués par Bob Dylan à qui ils servent de groupe lors de son set pour une performance historique. En 1965 ils enregistrent leur premier album qui attire l'attention de Muddy Waters et BB King. Le second album est plus éclectique notamment sous l'influence de Michael Bloomfield, attiré par les sonorités orientales. En 1967 Michael Bloomfield quitte le groupe qui prépare son prochain album avec quelques changements de personnel et l'arrivée d'une section de cuivres dont David Sanborn. Après une prestation à Woodstock et quelques albums d'inégale valeur, Paul Butterfield met fin au groupe pour créer un nouveau groupe appelé Better Days au sein duquel on retrouve notamment Amos Garrett, Maria et Geoff Muldaur et avec lequel il gravera deux albums. Paul Butterfield entame ensuite une carrière solo surtout faite de session pour d'autres musiciens. Miné par des années d'alcool et une addiction à l'héroine il sombre dans un semi-oubli avant de mourir d'overdose le 4 mai 1987 à Hollywood.

Paul Butterfield

Paul Butterfield est l'un des joueurs d'harmonica les plus doués du blues en même temps qu'un des personnages qui a attiré la jeunesse blanche américaine vers ce style. Il est né le 17 décembre 1942 à Chicago dans une famille assez aisée qui lui permit de faire assez tôt des études musicales. C'est à l'université qu'il rencontre le guitariste Elvin Bishop tandis que lui-même se spécialise vers l'harmonica. Ils écument ensembles les clubs jusque là surtout fréquentés par les noirs puis créent le Paul Butterfield Blues Band en 1964 avec la section rythmique d'Howlin' Wolf, le bassiste Jerome Arnold et le batteur Sam Lay puis ensuite le guitariste Michael Bloomfield. Tandis qu'ils enregistrent quelques titres ils sont pressentis pour jouer au Newport Jazz Festival où ils sont remarqués par Bob Dylan à qui ils servent de groupe lors de son set pour une performance historique. En 1965 ils enregistrent leur premier album qui attire l'attention de Muddy Waters et BB King. Le second album est plus éclectique notamment sous l'influence de Michael Bloomfield, attiré par les sonorités orientales. En 1967 Michael Bloomfield quitte le groupe qui prépare son prochain album avec quelques changements de personnel et l'arrivée d'une section de cuivres dont David Sanborn. Après une prestation à Woodstock et quelques albums d'inégale valeur, Paul Butterfield met fin au groupe pour créer un nouveau groupe appelé Better Days au sein duquel on retrouve notamment Amos Garrett, Maria et Geoff Muldaur et avec lequel il gravera deux albums. Paul Butterfield entame ensuite une carrière solo surtout faite de session pour d'autres musiciens. Miné par des années d'alcool et une addiction à l'héroine il sombre dans un semi-oubli avant de mourir d'overdose le 4 mai 1987 à Hollywood.

Paul Butterfield Blues Band (1965)
	Born in Chicago Shake your money maker Blues with a feeling Thank you mr Poobah I got my mojo working Mellow down easy	Screamin' Our love is drifting Mystery train Last night Look over yonders wall
Paul Butterfield, nourri aux sons de Howlin' Wolf et de Muddy Waters, est l'un des premiers blancs a avoir popularisé le retour du blues dans les années soixante. Son premier album, avec les guitaristes Elvin Bishop et Mike Bloomfield, est un superbe patchwork des différentes influences du blues américain. Et par dessus tout l'harmonica magique de Paul Butterfield souligne toute la puissance du blues de Chicago. L'album d'un fan mais aussi celui d'un génie.

East-West (1966)
	Walkin' blues Get out of my life woman I got a mind to give up living All these blues Work song	Mary Mary Two trains running Never say no East west
East West est un album nettement plus expérimental qui flirte parfois avec les sonorités orientales et le jazz, confirmant le talent du Paul Butterfield Blues Band qui n'est pas seulement un groupe de reprises blues mais un défricheur de ce que seront les futures orientations du blues-rock.

Better Days (1973)
	New walkin' blues Please send me someone to love Broke my baby's heart Done a lot of wrong things Baby please don't do	Buried alive in the blues Rule the road Nobody's fault but mine Highway 28
Premier de deux albums que Paul Butterfield enregistrera avec son nouveau groupe, Better Days, il se caractérise par une forme plus traditionnelle de blues, peut être sous l'influence de ses nouveaux complices, Geoff et Maria Muldaur entre autres. Si on ne retrouve pas l'originalité du Paul Butterfield Blues Band, la qualité d'ensemble des musiciens en font un bon complément à la première partie de carrière de Paul.

Paul Butterfield

Paul Butterfield Blues Band (1965)

East-West (1966)

Better Days (1973)