Roy Buchanan

Voici l'homme qui a influencé bon nombre de guitaristes modernes et non des moindres et qui a joué avec tous les plus grands (Jeff Beck, Eric Clapton ....) Il fût même un temps préssenti par les Stones pour les rejoindre On connait peu de choses de sa vie il est né en 1940 et quitte la maison à 15 ans pour aller se frotter à la scène de LA où il est repéré par le producteur Johnny Otis mais durant la majeure partie de sa vie il a été on the road jouant avec les uns et les autres Il meurt en 1988 en Virginie pendu dans sa cellule après avoir été ramassé ivre mort par la police
Site officiel : http://www.alligator.com/index.cfm?section=artists&artistid=11



Live Stock (1975)

Reelin' and rockin'
Hot cha
Further on up the road
Roy's bluz
Can I change my mind
I'm a ram
I'm evil
Durant ce concert enregistré à New York en 1974 avec un groupe qui va l'accompagner sur ses deux albums suivants (Bill Price, John Harrison, Malcom Luken et Byrd Foster) on s'aperçoit immédiatement que Buchanan est plus à l'aise sur scène qu'en studio. D'un boogie flamboyant (Reelin' and rockin') à une reprise d'Al Green (I'm a ram) Il peut donner toute la mesure de son sens de l'improvisation et revisiter toutes les facettes de la guitare blues de la slide au solo chirurgical.



A Street Called Straight (1976)

Running out
Keep what you got
Man on the floor
Good God have mercy
Okay
Caruso
My friend Jeff
If six was nine
Guitar cadenza
Messiah will come again
I still think about Ida Mae
Premier album de Roy Buchanan chez sa nouvelle maison de disques, Atlantic, il bénéficie de la présence du groupe qui l'a accompagné lors de la précédente tournée ainsi que de l'ajout d'instruments tels que des cuivres. Le résultat ne se fait pas attendre avec une production mettant en valeur le groupe et non pas seulement les prestations du guitariste. Ceci n'empêche pas notre guitariste de nous servir parmi ses plus étincelants solos sur des titres dont la majeure partie sont des compositions personnelles. Très bonne reprise du If six was nine de Jimi Hendrix.



Hot Wires (1987)

High wire
Rhat did it
Goose grease
Sunset over Broadway
Ain't no business
Flash chordin'
25 miles
These arms of mine
Country boogie
Blues lover
Un an avant sa mort, Roy Buchanan s'entoure pour Hot Wires de vieux routiers du blues rock et signe une production excellente qu'il qualifiera lui-même comme étant son meilleur album. Ce ne sont sans doute pas ses meilleures compositions mais la qualité musicale de l'ensemble en fait un indispensable pour les fans de Roy et des morceaux comme These arms of mine ou Ain't no business justifient à eux seuls l'achat du disque.



Deluxe Edition (2001)

Peter Gunn
That Did It
Chicago Smokeshop
Mrs. Pressure
Ain't No Business
Blues for Jimmy Nolen
A Nickel and a Nail
Matthew
You Can't Judge a Book by the Cover
Beer Drinking Woman
Flash Chordin'
These Arms of Mine
Whiplash
When a Guitar Plays the Blues
Hawaiian Punch
The Last Word
Peu adepte des best-of qui ne retranscrivent pas la carrière d'un artiste, je fais une exception pour Roy Buchanan pour lequel ce disque pourra être une bonne approche. Anthologie posthume, Deluxe Edition est partagée entre des instrumentaux et des parties chantées avec de prestigieux invités (Otis Clay, Delbert McClinton et Johnny Sayles) Malheureusement trop courte elle permet néanmoins de se rendre compte de la formidable virtuosité de ce guitariste qui relègue bon nombre de ses collègues plus connus, et dont je ne citerai pas le nom, au rang d'élèves. Malheureusement l'homme était hors normes et assez autodestructeur ce qui l'a éloigné des circuits par lesquels vient la gloire et qui l'amena au suicide dans une sordide cellule de commissariat suite à une arrestation en état d'ébriété. De la reprise d'Otis Redding (These arms of mine) à celle de Willie Dixon (You can't judge a book by the cover) Buchanan démontre l'étendue de son registre dans ce qu'on pourrait qualifier de "soul-blues". Un grand guitariste injustement méconnu.