Stevie Ray Vaughan
Stevie Ray Vaughan, né le 3 octobre 1954 à Dallas et mort le 26 août 1990 a formé à la fin des années soixante-dix le groupe Double Trouble. Il attire rapidement l'attention de David Bowie au Montreux Jazz Festival et joue sur les chansons Let's Dance et China Girl. Jackson Browne le remarque également. Après deux albums à succès, Stevie Ray Vaughan fait une pause dans sa carrière en 1986 pour des problèmes de drogue. Son retour fulgurant en 1989, l'album In Step remporte le Grammy du meilleur disque de blues contemporain, est malheureusement très court puisqu'il meurt dans un accident d'hélicoptère de retour d'un concert donné dans la salle d'Alpine Valley en compagnie de Robert Cray, Eric Clapton et Buddy Guy.
Site officiel : http://www.sonymusic.com/artists/StevieRayVaughan/
Site en Français : http://membres.lycos.fr/philsab/srv_sommaire.html

In The Beginning (1980)
	In the open Slide thing They call me guitar hurricane All your love I miss loving Tin pan alley	Love struck baby Tell me Shake for me live another day
Ce tout premier concert, enregistré lors d'une session pour une radio d'Austin, est bien antérieur à la période de gloire de Stevie Ray Vaughan mais curieusement ne sortira qu'après la mort du guitariste. Avec déjà certains de ses futurs succès (Love struck baby) mais aussi des reprises (In the open de Freddie King, All your love d'Otis Rush) Stevie Ray signe ici un grand live que je préfère personnellement au live officiel Live Alive.

Texas Flood (1983)
	Love struck baby Pride and joy Texas flood Tell me Testify	Rude mood Mary had a little lamb Dirty pool I'm cryin' Lenny
Après avoir été lancé par David Bowie grâce à sa participation à Let's Dance, Stevie Ray signe ici son premier album studio, produit par John Hammond (producteur entres autres de Bruce Springsteen) Grâce à lui le blues électrique est remis à l'honneur avec notamment les reprises de Howlin' Wolf (Tell me) et de Buddy Guy (Mary had a little lamb) mais c'est aussi l'occasion de signer des grands classiques de son répertoire (Love struck baby, Pride and joy) ainsi que de magnifiques instrumentaux qui trouveront toute leur place en concert (Testify, Lenny)

Couldn't Stand The Weather (1984)
	Scuttle buttin' Couldn't stand the weather The things I used to do Voodoo chile	Cold shot Tin pan alley Honey bee Stang's swang
Quand on est capable d'adapter le Voodoo Chile d'Hendrix et d'offrir un merveilleuse version du Tin Pan Alley, on a plus grand chose à démontrer. Ce second album est celui de la confirmation et de la consécration pour Stevie Ray Vaughan mais on peut regretter qu'il ne soit pas plus personnel (seulement quatre compositions dont deux instrumentaux) Sans doute une petite paresse qui ne nous fait cependant pas regretter l'écoute de son talent suffisamment eclectique pour se permettre une légère incursion jazzy avec Stang's swang.

In Step (1989)
	The house is rockin' Crossfire Tightrope Let me love you baby Leave my girl alone	Travis walk Wall of denial Scratch'n'sniff Love me darlin' Riviera paradise
Dernier album solo de Stevie Ray Vaughan avant son décès et certainement son meilleur, de quoi attiser le regret de l'avoir vu partir si tôt. Meilleure qualité vocale, perfection instrumentale et compositions talentueuses, tout est présent. Du boogie (The house is rocking), du blues (Scratch'n'sniff), un petit bijou (Riviera paradise) et un peu de jazz voici les différentes facettes de Stevie Ray Vaughan dévoilées au tout meilleur de l'artiste.

The Sky Is Crying (1991)
	Boot hill The sky is crying Empty arms Little wing Wham	May I have a talk with you Close to you Chitlins con carne So excited Life by the drop
Le tout premier album posthume de Stevie Ray Vaughan mais aussi l'un des meilleurs où l'émotion et le feeling du monsieur se ressentent sur chaque morceau prouvant une fois pour toute que Stevie Ray est bien autre chose qu'un virtuose de la guitare. Il est composé de chutes jamais enregistrées d'albums précédents mais aussi de reprises : Le superbe blues lent The sky is crying d'Elmore James, Little wing de Jimi Hendrix, Wham de Lonnie Mack et le très jazzy Chitlins con carne de Kenny Burrel